Tout d’abord, le viager est une forme de prêt du vendeur envers l’acheteur. Il lui prête une somme d’argent (dont la valeur est celle de sa propre habitation) et l’acheteur lui rembourse périodiquement des rentes viagères jusqu’à la fin de sa vie.
L’acheteur doit donc choisir un viager en fonction de sa surface financière et ainsi pouvoir payer le bouquet mais également les rentes viagères.
Le risque sur le viager sera d’autant plus important si l’acheteur ne veille pas à choisir un viager parfaitement adapté à sa situation personnelle et professionnelle. Un vendeur trop jeune ou un acheteur trop âgé peuvent avoir des conséquences financières dramatiques sur les finances du vendeur !
La nature du bien en viager peut-être différente, tant que le bien est tangible et immobilier :
- Une maison ou un appartement d’habitation ;
- Un commerce ;
- Un terrain ;
- Un bien immobilier déjà loué par un locataire ;
- Un immeuble de plusieurs lots locatifs ;
- Une ferme ;
Acheter ou vendre du ferme en viager
Cela peut vous sembler étrange mais la vente d’une ferme en viager ou de terres agricoles est quelque chose de très commun.
Cela permet au vendeur de percevoir une rente et un bouquet afin de continuer à habiter dans le logement ou de le quitter en pratiquant la vente d’un viager libre.
Les statistiques du viager
Si vous souhaitez avoir une idée plus précise du marché du viager en France, vous pouvez consulter les statistiques du viager, publiées par les notaires et les agences immobilières.
On y apprend notamment que la plupart des viagers sont vendus en Ile-de-France et dans le Sud de la France. Peu de vendeur cèdent leur bien en viager libre. La plupart d’entres eux vendent en viager occupé.
En savoir plus sur ce qui peut être vendu en viager
- Le compromis de vente et les clauses d’un viager
- Les types de viagers
- Les zones géographiques du viager
- La formation viager pour les professionnels
- La fiscalité du viager