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Vita Pecunia » Formation viager 7 jours » [5/7] Attention aux frais de notaire

[5/7] Attention aux frais de notaire

Bonjour,

Vous êtes prêt à continuer notre série de mails pour comprendre la vente en viager ?

Si vous avez lu le mail d’hier, vous avez pu aborder :

  • la définition du droit d’usage et d’habitation ;
  • l’évaluation de ce droit d’usage.

Mais il y a un élément à ne surtout pas négliger dans vos calculs : les frais de notaire.

Et c’est un sujet qui vous tient à cœur.

Parce que le montant de ces frais est différent d’une vente classique.

Savez-vous qu’une mauvaise évaluation peut vous faire perdre beaucoup d’argent lors de votre achat ?

Alors, comment ne pas payer des frais démesurés ?

1. Il vous faut connaître la base d’évaluation de ces frais

Le bien vendu en viager se décompose en deux parties :

  • nue-propriété (ce que détient l’acheteur) ;
  • usufruit ou DUH (ce que détient le vendeur).

Il arrive que certains notaires se basent sur la valeur totale du bien.

Et alors ?

Alors c’est valable uniquement pour un viager libre.

Mais dans le cas d’un viager occupé ?

Ce qui est vendu dans ce cas, c’est la partie de l’acheteur, la nue-propriété.

Reprenons notre exemple de la maison vendue à 300 000 euros.

Vous vous souvenez que le vendeur garde le droit d’usage et d’habitation. 

Il faut donc déduire le DUH de la valeur du bien.

Et les frais de notaire s’appliquent sur la partie restante.

Ce qui pourrait donner 25 000 euros de frais sur la totalité du bien.

Contre 12 000 euros réellement dus.

Soit un surcoût de 13 000 euros.

Si l’acheteur n’y prend pas garde …

Les frais à régler au notaire peuvent doubler.

Juste parce qu’il ne savait pas comment les évaluer.

Soyez donc vigilent le jour de la signature de l’acte de vente chez le notaire.

Peu de ventes en viager sont conclues chaque année.

Les spécialistes sont donc rares.

Et les erreurs de calcul courantes… Il ne suffit pas de dire quelle assiette retenir à votre notaire s’il se trompe (la majorité des notaires surestiment leurs frais).

Anticipez et vérifier que le calcul est correct pour éviter de payer des frais indus !

Notre conseil : n’hésitez pas à faire appel à un notaire qui connaît le viager.

Résultat ?

Un gain de temps précieux.

Et de milliers d’euros.

A très vite,

PS : Vous êtes à présent mieux armé pour concrétiser votre projet de viager. Mais il existe encore de nombreux pièges à éviter. Qui peuvent coûter très cher. Nous verrons cela dans le mail de demain.

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